Webinaire sur la musique, les sons, les vibrations et les fréquences

Webinaire « Rencontres Extraordinaires » sur le thème de la musique, du son, des vibrations et des fréquences

Avec Anthony Doux, praticien sonore, musicien, compositeur, interprète.

Ce webinaire a eu lieu dans le cadre des Rencontres Extraordinaires présentées par Frédéric Zenouda, proposé par BioSanté Editions.

 

Voici le CONTENU TRANSCRIT de cette conférence vidéo.

Découvrez nombre d’informations sur les bienfaits et les pouvoirs des sons, des vibrations, des fréquences sacrées, de la cohérence cardiaque…

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Anthony Doux : Je suis ravi de présenter cette conférence sur la musique, la cohérence cardiaque, les fréquences et les synergies entre les fréquences.

Frédéric Zenouda : Tu es musicien, et tu composes des musiques de bien-être. Les musiques apportent toujours du bien-être et du bonheur. Ta spécificité, c’est d’avoir travaillé au sein même du son pour explorer les fréquences et leur effets afin de nous donner du bien-être.

AD : Comme tu le dis les musiques sont porteuses de fréquences et d’intentions et doivent en général nous faire du bien. Dans mon travail, l’idée est d’utiliser des outils musico-thérapeutiques précis en travaillant sur des fréquences, entre autre, pour créer des musiques dont le but est de nous harmoniser, nous mettre en lien avec différentes énergies ou nous aider à nous sentir mieux.

J’aime travailler en synergie et en mettant en lien différentes techniques et outils, pas seulement musicaux. J’ai recours, à certaines techniques respiratoires, à d’autres du développement personnel, du bien-être, et des outils musicaux. J’aime voir comment cela s’agence ensemble.

FZ : Peux-tu nous présenter ton parcours.

AD : Je suis musicien à la base. Né dans un famille ou l’expression des émotions et l’écoute étaient difficiles, la musique fût un moyen détourné et salvateur pour apprendre à vivre et partager mes émotions. Par la musique, j’ai développé l’écoute et l’accompagnement avec de nombreux chanteurs, danseurs et comédiens. Cela m’a amené à me mettre sur la même longueur d’onde que l’autre, entrer en empathie et partager ses émotions. Je retrouve aujourd’hui cette place d’accompagnateur dans mon travail de praticien, dans lequel je mêle développement personnel et musique.


Ces deux chemins me tiennent à cœur. Lors d’un stage sur la musicothérapie amérindienne, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas forcément besoin d’être musicien pour guérir les autres. De ce fait je cherche à apporter à ce domaine ma spécificité et mon expérience en créant de nouveaux outils, des innovations, des choses qui n’existent pas. Je tente de créer quelque chose de musicalement agréable et de bienfaisant. Quelque chose de bon pour la santé.

FZ : Tu vas donc utiliser l’outil musical vibratoire pour accompagner certaines autres techniques que tu as découvert par ailleurs pour apporter du bien-être autour de toi. Tu parles de santé, donc on est dans le bien-être et aussi la thérapie.

AD : Je suis prudent concernant ce domaine, c’est la cohérence cardiaque qui me fais en parler. Aujourd’hui les études sérieuses confirment son intérêt médical. Elle possède de nombreuses vertus. Elle libère des blocages émotionnels et nous aide à affirmer nos potentiels.

FZ : Peux-tu nous expliquer techniquement de quoi est composée la musique et comment le son nous touche dans nos corps physiques et émotionnels ?

AD : Je vais vous parler de la puissance du son créateur et des vibrations et comment la musique peut nous influencer, nous aider à nous ré-accorder.

Les tibétains disent « nada brahma » l’univers est son. Dans la bible : « Au commencement était le verbe ». Le son est au commencement de tout dans beaucoup de genèses et de mythes de la création. A notre échelle, Michel Odoul dans son livre « Dis moi ou tu as mal, je te dirais pourquoi » parle de la voix comme la porte de la manifestation. Le son engendre tout. Tout est vibration et possède un signature fréquentielle (objet, organe, corps).

Nous sommes des empilements de fréquences.

Qu’est ce qu’une vibration. La vibration est créée par une onde. Les ondes se déplacent dans l’air comme celles créées par la chute d’un caillou dans l’eau. On les mesure en Hertz. 1 Hz = une onde par seconde, 10 Hz = 10 ondes par seconde. Il faut comprendre que tout est vibration. Si on crée une onde à 1Hz et que l’on l’accélère, on va entendre une note de musique, puis en l’accélérant encore, on va obtenir de la chaleur comme avec les plaques à induction de nos cuisines. Si on l’accélère encore, on obtiendra les couleurs puis la lumière et les pensées.

Tout est vibration et possède une échelle de fréquences vibratoires plus ou moins rapide. Ces vibrations ont un impact sur notre corps, de même que nos émotions et nos pensées, on  aborde là la phsycho-morphologie.

Le sculpteur et le sculpté : quand un sculpteur travaille le marbre, il doit être très attentif au son que son burin produit. Il saura si le son est harmonieux c’est qu’ il travaille avec la pierre, si le son est disharmonieux il travaille contre la pierre. Si il y a trop de coups disharmonieux, le marbre peut s’écrouler.

Nous sommes à la fois le sculpteur et le sculpté. Par nos pensées et nos émotions nous pouvons générer en nous de l’harmonie ou du désordre. Notre corps est le sculpté, il engramme ce que nous lui prodiguons. Par la musique, on va résonner là où les choses sont engrammées pour les libérer.

FZ : Peux-tu nous expliquer comment la musique pénètre en nous au point de modifier les choses en profondeur dans notre organisme ?

AD : Tout est question de résonance.

Un son a le pouvoir de traverser la matière.

On peut sentir cela lorsque l’on est près d’une enceinte dans une boîte de nuit et que l’on sent son intérieur vibré. Lors des massages sonores, on le fait plus subtilement avec des instruments comme le bol tibétain. Le son ne va pas naviguer de la même façon suivant les instruments. Certains vont agir sur les os, certains organes ou cavités.

Deux lois explique cela, celle de la résonance et celle de la synchronisation.

Par exemple, depuis Napoléon il est interdit à un groupe de soldats de marcher au pas sur un pont. Car le pas est régulier et si il correspond à la fréquence fondamentale du pont, celui-ci se met en vibration et peut s’effondrer. Si on émet une fréquence, elle active les fréquences similaires même endormies ou bloquées. La résonance les remet en mouvement.

L’autre phénomène est celui de la synchronisation. C’est Christian Huygens un mathématicien hollandais du 17 ème siècle qui a remarqué cela en regardant les balanciers des deux horloges de sa chambre. Il a remarqué qu’elle se remettaient toujours dans le même mouvement, même si il essayait de les décaler.

Donc : deux fréquences identiques vont naturellement chercher à se synchroniser.

C’est proche de la loi de l’attraction qui en quelque sorte cumule les effets de la loi de résonance et celle de la synchronisation. C’est à dire mettre en exergue les même fréquences et les faire se rencontrer dans le même mouvement.

Au niveau du corps c’est la même chose. Les vibrations que l’on transmet au corps, résonnent et se synchronisent pour s’harmoniser.

FZ : Cela reviendrait à dire que l’on peut agir sur notre corps par l’émission d’une fréquence sonore. On peut donc modifier le corps et l’influencer ?

AD : Oui c’est cela, en fonction des fréquences émises.

FZ : Jusqu’où peut-on aller, dans quelles structures, et quel est le message que le corps peut en tirer ?

AD : Cela peut aller à plusieurs niveaux, jusqu’à l’ADN, mais les recherches dans ce domaine sont encore peu développées. Les retours de mon travail montrent qu’il y a des sensations de libération et des transformations.

Pour en revenir au fréquences, le corps en est un empilement. Globalement les fréquences graves résonnent dans le bas du corps et les aigus dans le haut, selon les travaux de Marie-Louise Aucher qui a définit une carte du corps sur ce plan là. Même si les choses sont légèrement plus nuancées.

Par exemple, certaines fréquences sont appelées fréquences sacrées. Même si pour moi elles le sont toutes, certaines comme le 528 Hz (qui vibre 528 fois par seconde) étaient utilisée par le docteur Rife, un collaborateur de Tesla au début du 20 ème siècle. Elle est considérée comme la fréquence réparatrice de l’ADN.

J’ai voulu l’expérimenter, or sur Internet il est proposé de nombreuses fréquences composées avec des sons synthétiques. Alors, je voulais essayer cette fréquence avec des sons acoustiques, car les sons synthétiques même si ils possèdent de nombreux avantages, peuvent aussi manquer de certaines fréquences dans l’enveloppe du son.

Je ne voulais pas travailler avec des fréquences manquantes. Je me suis mis à composer avec des instruments acoustiques, et avec cette fréquence 528 Hz pour mon premier album sur les fréquences sacrées, afin de tester et de mettre en situation certaines fréquences.

J’ai voulu présenter cette fréquence sous différents angles et ambiances car j’ai remarqué qu’avec une plus large variété de manières de présenter une fréquence, il y avait plus de chance d’en faire profiter les auditeurs. Je travaille de cette manière dans mon processus créatif.

Quelques temps après, j’ai découvert l’épigénétique. Il est dit que pour 85 % de notre ADN, l’expression des gènes est modulable, par notre comportement, notre nourriture, l’activité physique et le plaisir que l’on a dans la vie, notre environnement, et donc notre environnement sonore. Cela a fait sens pour moi que l’on puisse transformer l’expression d’un gène avec une fréquence. Voilà comment j’explique l’impact de ces fréquences.

FZ : Tu parles d’instruments acoustiques, quels sont le ou les instruments que tu utilises ?

AD : J’utilise un peu tout, chaque instrument à son avantage et est intéressant. Par exemple, j’utilise les bols tibétains dans beaucoup de voyages sonores car ils ont une résonance très longue et une richesse harmonique et fréquentielle très importante. J’utilise aussi le tambour et l’accordéon. Ces trois instruments sont très riches en fréquences différentes. Plus elle sont nombreuses, plus on a la possibilité de venir résonner avec d’autres fréquences.

L’accordéon est mon premier instrument, je ne m’attendais pas à l’utiliser dans le domaine du bien être. En fait, il est complètement adapté à cela pour plusieurs raisons. Cet instrument respire (on verra son intérêt quand on abordera la cohérence cardiaque), il est aussi polyphonique, on peut chanter et se déplacer avec. Sur certains accordéons on a les mêmes claviers de chaque côté. Avec une écriture particulière, il est possible d’équilibrer naturellement les hémisphères du cerveau en les stimulants par un type de composition précis.

Chaque instrument à son intérêt, ses bienfaits et sa symbolique.

Lorsque j’ai réalisé des guides auditifs musicaux et sonores pour la cohérence cardiaque, l’accordéon s’est imposé naturellement. Il existe une touche d’air qui permet d’ouvrir et de fermer l’accordéon sans créer de musique. Seulement un son, un bruit blanc naturel. Ce souffle qui respire, s’amplifie, et son va-et-viens, rappelle le son du vent, de l’océan et bien entendu de la respiration. J’ai eu le plaisir d’une collaboration avec le Dr David O’Hare concernant le livre qu’il a écrit Cohérence Kid et l’album que j’ai créé Cohérence Kid Music. 

FZ : J’aimerai bien l’entendre (l’accordéon), on a l’image de cet instrument qui respire.

AD : Tous les instruments ont leurs spécificité, guitare, cithare, pyramides et bols de cristal… Les diapasons peuvent stimuler les points acupuncture, les carillons ont un pouvoir apaisant. La kalimba qui par sa douceur amène à un sentiment d’apaisement.

FZ : Tu fais la différence entre la musique et les sons.

AD : Ils sont complémentaires et les deux sont utiles. La musique est organisée, il y a le rythme qui influe notre mental, l’harmonie et la mélodie qui vont jouer sur le corps émotionnel. La structure rythmique a un effet sur le corps physique. Comme elle est structurée, elle suscite une réflexion mentale, une anticipation de ce qui va arriver. Dans la musique on peut jouer avec cela.

Dans le son, comme par exemple un concert de bols tibétains. C’est la résonance qui importe. Là l’auditeur n’est plus dans l’anticipation ou le calcul, il s’installe dans l’écoute de la résonance. Quand un autre bol va sonner, ce sera une surprise, douce car on est dans un espace sécurisé et sécurisant, cela nous ramène à l’instant présent. C’est cela qui est intéressant dans la pratique des sons.

FZ : C’est très intéressant comme propos.

AD : Certains compositeurs jouaient avec cela, comme Haydn dans sa symphonie « la surprise »; ou Mozart qui adorait cela. Il était constamment dans des changements afin de créer cet effet.

FZ : J’en profite pour évoquer Tomatis qui considérait que la surprise aide au développement des fonctions cognitives, il travaillait beaucoup avec Mozart et Haydn.

Peut-on accompagner certaines pathologies lourdes comme parkinson ou alzeimer ?

AD : Je pense que l’on peut dire cela même si aujourd’hui on ne possède pas encore toutes les clefs de ces mécanismes complexes. Si on arrive à faire tous les liens avec ce qui existe déjà, il ressortira des choses très pertinentes. Tomatis utilisait Mozart.  Mozart va utiliser un instrument, puis tout l’orchestre, puis les voix, puis uniquement les cordes : il y a un renouvellement constant dans sa musique.

Tomatis à travaillé sur les filtres fréquentiels, uniquement avec des fréquences. Avec des « bypass », il aura enlevé des graves ou des aigus lors de l’écoute, et ces passages et changements s’enchainent très rapidement. Il joue aussi sur la synchronisation des hémisphères cérébraux pour ramener tout le temps au présent.

Le son nous amène à la surprise de manière plus apaisée. La méthode Tomatis a évolué, plusieurs méthodes se sont développée à partir de cela : la méthode de l’holopsonie, la méthode Hypérion.

Dans les voyages sonores, la stimulation est différente, la surprise est plus accueillante et acceptée. La méthode Tomatis n’est pas toujours agréable pour l’auditeur, même si son efficacité est prouvée.

Cette idée de surprise me fait penser au guerrier pacifique de Dan Millman : le héros arrive en retard et demande à son maitre de lui enseigner quelque chose rapidement car il est pressé. Et son maitre le prend et le jette du pont. Lorsqu’il lui demande pourquoi il a fait ça, le maitre lui répond que c’est pour le mettre dans l’instant présent.

FZ : Isabelle nous livre un commentaire : La surprise de Haydn a été créé pour réveiller les spectateurs endormis.

AD : Tout le monde réagit en effet à ce fortissimo. Tous sont présent à cet instant, dans la même énergie et dans la même réception.

FZ : Quelle est ta méthode concernant le bien-être ?

AD : C’est du recentrage, du lâcher prise, mais cela dépend de quel outil on parle, car j’ai développé plusieurs outils : des albums musicaux construits avec des outils thérapeutiques que l’on peut écouter, des voyages sonores avec musique et sons (principalement avec des outils acoustiques pour avoir cette richesse fréquentielle).

J’ai aussi créé six albums de guides auditifs pour pratiquer la cohérence cardiaque, cinq pour les adultes et un pour les enfants. Celui ci, « Cohérence Kid Music » est sorti en septembre 2018 en partenariat avec le docteur David O’Hare pour accompagner son livre. Ces outils vont aider la personne à se recentrer. On est là dans la cohérence cardiaque. C’est un domaine extrêmement vaste. Ces albums sont composés pour combiner les bienfaits de la musique auxquels s’ajoutent des outils thérapeutiques et ceux de la cohérence cardiaque.

La cohérence cardiaque permet de diminuer l’hypertension, les maladies asthmatiques, le stress et favorise le sommeil, entre autre…

FZ : Selon toi qu’est ce que la cohérence cardiaque et quelle est la meilleure façon de l’utiliser ?

AD : La cohérence cardiaque c’est une pratique et à la fois l’état généré par cette pratique. Quand on est en cohérence cardiaque, le cœur est en cohérence et rentre dans une onde sinusoïdale, une fréquence, une note de musique très grave que l’on entend pas. Cette fréquence rayonne.

Naturellement nous sommes tous dans une variabilité cardiaque.

Si on prend notre schéma cardiaque, on verra des zig-zag. Quand on entre en cohérence, ce schéma va se transformer et on va entrer dans une forme de régularité cardiaque. Le cœur est un peu comme le chef d’orchestre, il devient stable, entre en résonance et, tout le corps va se synchroniser autour du cœur.

On comprend pourquoi la cohérence cardiaque a de nombreux bienfaits et joue sur les neurotransmetteurs, les hormones. Celle du sommeil, la dopamine, celle du bonheur, la sérotonine, l’ocytocine, la DHEA « l’hormone de jouvence ». Mais aussi sur la régulation du taux de sucres et plein d’autres choses encore…

Quand on mélange la cohérence cardiaque et la musique, on en multiplie les bienfaits.

FZ : Selon toi quels sont les meilleurs outils respiratoires pour bénéficier au mieux de ta musique et de la cohérence cardiaque ?

AD : Ce qui amplifie notre cohérence cardiaque, et donc notre bonne santé, ce sont aussi les émotions positives. La musique agit aussi sur le plan émotionnel. J’utilise des fréquences spécifiques dans mes musiques pour apporter d’autres choses.

Avant avoir fait la découverte de la cohérence cardiaque (avec le livre « 365 » du docteur David O’hare), je n’avais jamais réussi à maintenir une pratique avec régularité. J’ai découvert qu’il existait des guides visuels pour pratiquer la cohérence cardiaque. Je voulais pratiquer mais en étant connecté à moi et pas un ordinateur. J’ai pris mon accordéon et j’ai enregistré le souffle de l’accordéon pour me faire un guide auditif. C’est ainsi qu’est né mon premier album, « Cœur symphonique ».

… pratique en live de la cohérence cardiaque avec le souffle de l’accordéon …

AD : Nous avons respiré quelques instants ensemble. Prenez le temps d’observer si en l’espace de deux minutes, il y a quelque chose qui change. Est-ce facile de suivre ce souffle ? Ce souffle est intéressant par lui même, car c’est un bruit blanc naturel. Les bruits blancs sont aussi utilisés pour le traitement des acouphènes.

FZ : Avez-vous une expérience de libération des acouphènes avec vos musiques ?

AD : Le traitement des acouphènes se fait par l’utilisation de bruits blancs depuis une trentaine d’années. C’est un son qui est rempli de fréquences, un empilement de toutes les fréquences comme le bruit de l’océan ou le son du vent quand on se promène en forêt. Ce sont des sons naturels. Il arrive que l’on se sente fatigué après une promenade au bord de l’océan, même si on se sent bien.

Je n’ai jamais utilisé les bruits blancs dans le traitement des acouphènes. Certains déconseillent les bruits blancs non naturels générés par des appareils ou des ordinateurs, et recommande les bruits blancs naturels et structurés pour traiter les acouphènes. Par exemple les très jeunes enfants ont peur la première fois qu’ils entendent un aspirateur ou une perceuse, alors qu’ils n’ont pas peur du bruit de l’océan.

Mes guides auditifs pour la cohérence cardiaque ont pour support le souffle de l’accordéon qui est un bruit blanc naturel avec aussi des sons et des musiques. Il existe un objet qui s’appelle l’ondoline qui permet d’amplifier nos fréquences respiratoires, notamment les fréquences aiguës de notre respiration. Je l’ai fait essayé à ma compagne pour guérir ses acouphènes. Ils ont disparu durant un an.

Mon premier album « Cœur symphonique » est celui que je conseille en général car je l’ai voulu assez varié et divers. Il y a treize univers sonores différents pour que chacun y trouve son compte. L’accordéon est présent, mais aussi les bols, les diapasons, etc… j’ai travaillé avec des filtres fréquentiels comme dans la méthode Tomatis, avec des moments où sont filtrés les graves ou les aigus. J’essaye de les utiliser de manière agréable et pertinente. Enfin j’y ai introduit des fréquences spécifiques.

FZ : Où trouver ces albums ?

AD : Ils sont présents sur mon blog : des musiques pour guérir et sur mon site symphonies intérieures

Vous pourrez y retrouver mes dix albums, dont six sur la cohérence cardiaque.

Après l’enregistrement de « Coeur Symphonique », j’ai réalisé le second album : « Coeur Symphonique 432 ». Dans celui-ci, tous les instruments sont accordés en 432 Hz.

FZ : Pourquoi un autre accordage et pourquoi 432 Hz ?

AD : En fait pour qu’un orchestre puisse jouer ensemble chacun doit s’accorder de la même manière, avec une note de référence : le La. A l’époque Baroque, le La était à 415 vibrations par seconde soit 415 Hz. Mozart utilisait des instruments à 430 Hz. Aujourd’hui ceux qui veulent jouer avec des instruments d’époque jouent à 430 Hz, car ces instruments ne peuvent pas jouer en 440 Hz, la norme actuelle. En comparant les instruments, on s’aperçoit que les instruments avaient moins de puissance mais plus de chaleur.

A l’époque romantique, on est passé à 438 Hz avec Berlioz. A l’époque contemporaine, les instruments montent et passent à 440 Hz jusqu’à 442 Hz. Ils sont hyper tendus, gagnent en puissance et perdent en chaleur. On recherche la brillance. Cela correspond aussi à une montée des centres d’énergie dans les corps subtils. On passe d’un niveau émotionnel avec le romantisme pour aller vers le mental à notre époque.

Pourquoi la norme actuelle est-elle à 440 Hz ? Je n’ai trouvé aucune raison scientifique, biologique ou fréquentielle pour l’accordage en 440 Hz. Par contre le 432 Hz est proche de l’accordage de Mozart. C’est une fréquence qui permet une musique légèrement plus basse et grave, plus posée.

Ces fréquences sont des harmoniques de nos fréquences cérébrales ainsi que de la fréquence de la terre (la résonance de Schumann). Le lien à la nature est beaucoup plus cohérent en 432 Hz. Lorsqu’on s’accorde sur certaines gammes en 432 Hz, certaines notes sont plus intéressantes comme le Do# qui vient résonner dans le chakra du cœur et que l’on ne trouve pas en s’accordant à 440 Hz.

Notre oreille est capable d’entendre de 20 Hz à 20 000 Hz.

On peut entendre confortablement des sons jusqu’à 12 000 Hz, sons qui nous paraissent agréables mais sont déjà assez aigus. Lorsqu’on norme un accordage, on utilise uniquement environ 80 notes (les notes fondamentales). Aujourd’hui la musique que l’on écoute est toujours normée à 440 Hz, cela veut dire que l’on écoute 80 fréquences sur 12 000 possibles. C’est extrêmement pauvre et limité. On a intérêt à chanter dans sa salle de bain et aller écouter d’autres fréquences pour se donner d’autre référentiels extérieurs et s’ouvrir d’autres perspectives.

Pourtant toutes les fréquences sont importantes et vont nous permettre de se synchroniser.

Un jour, j’ai compris cela en regardant mon enfant pleurer. Comment un enfant gère-t-il son émotion ? Ce que les adultes ont du mal à faire, les petit y arrivent bien. En premier, le corps s’exprime en gesticulant. Puis, la respiration se fait de façon plus saccadée pour retrouver de l’espace. Enfin, il utilise le son avec le volume et le balayage fréquentiel, sa voix monte et descend et balaye les fréquences de sa tessiture vocale.

FZ : Qu’est ce que cela fait ?

AD : L’enfant va ainsi se réaligner et se ré-accorder. Donc toutes les fréquences sont importantes.

Aujourd’hui on appauvrit notre champ référentiel, et on ne s’en aperçoit pas vraiment.

L’accordage en 432 Hz apaise davantage. Dans « Cœur symphonique 432 », j’ai inclus les trois respirations de base de la cohérence cardiaque. Quand l’expiration est plus longue que l’inspiration, cela sollicite le système nerveux parasympathique et va davantage nous apaiser. A l’inverse si l’inspiration est plus longue, cela va nous dynamiser. Quand les deux sont égales, nous trouvons l’équilibre.

J’ai créé quatre autres albums pour la pratique de la cohérence cardiaque dont deux sont axés sur des fréquences spécifiques. J’ai utilisé le ronronnement du chat qui est très apaisants, c’est la ronronthérapie. La plage fréquentielle dans laquelle ils ronronnent est intéressante, elle se situe entre 20 et 50 Hz, les mêmes fréquences environ que notre cerveau émet lors du sommeil paradoxal.

Ces fréquences graves apaisent et nous bercent. Les vétérinaires parlent de la faculté de régénération des os des chats qui est exceptionnelle. Si le chat ronronne c’est qu’il y a bien une raison. Car dans la nature tout a toujours une bonne raison d’être. Le ronronnement est utile pour plusieurs raisons.

J’ai recherché un ronronnement de chat pendant longtemps, sans succès. Puis en allant enregistrer mon album chez mon ingénieur du son, un chat venait d’arriver chez lui, il avait enregistré son ronronnement, il était super régulier et sa fréquence correspondait à la temporalité de la cohérence cardiaque. Ce chat ronronnait naturellement en harmonie avec la cohérence cardiaque. Il était dans le même tempo!! C’était incroyable, le ronronnement idéal! Par ce chat qui s’appelle Mouche. Cet album s’appelle « Caresse ».

L’album est aussi enregistré avec les fréquences sacrées. Si toutes les fréquences sont importantes et sacrées, certaines sont incontournables. Il y en a neuf. 174Hz 285Hz 396Hz 417 He 528 Hz 639 Hz 741 Hz 852 Hz 963 Hz, elles vont par tranche de trois.

174 Hz, c’est une fréquence qui nous offre un cadre sécurisant, qui nous permet de nous stabiliser, nous poser et nous ancrer. Nous sentir en sécurité pour ensuite pouvoir s’élever.

Les fréquences sacrées, du grave à l’aigu, nous amènent progressivement, du corps physique, au corps émotionnel, mental et spirituel. Il y a une élévation.

285 Hz est une fréquence régénératrice qui agit sur les chakras et les organes pour les harmoniser par résonance.

396 Hz agit plus sur l’émotionnel, cette fréquence nous libère des peurs et des culpabilités.

Je ne suis pas sûr que si l’on écoute une seulement cette fréquence générée pendant 10 minutes, il se passe quelque chose. C’est mieux si cette fréquence est mise en valeur dans une musique. L’énergie de la musique doit correspondre à cette fréquence. Dans la musique, il y a le tempo, l’harmonie, la dynamique…

417 Hz, favorise le changement et permet à chacun de se sentir assez ancré et en sécurité pour pouvoir commencer à se changer et se transmuter.

528 Hz est la fréquence miracle, elle est la fréquence centrale, j’en ai parlé précédemment.

639 Hz joue davantage sur les connexions neuronales ou relationnelles, pour trouver un équilibre par distanciation de nos émotions.

J’ai commencé par enregistrer l’album « Fréquence 528 » car c’était la fréquence centrale. Puis je cherchais quelle fréquence j’allais ensuite travailler. En démontant mon accordéon pour un réglage, je me suis aperçu que son numéro de série était le 741. Donc naturellement je me suis mis à travailler dessus…

741 Hz est une fréquence que j’aime beaucoup et qui correspond à l’expression de soi, la créativité, le développement de l’intuition. Oser parler et présenter qui on est. Six mois après ce travail, j’ai commencé à être interviewé, à m’exprimer dans des webinaires…

Des amis artistes ont essayé cet album, ils ont été créatifs tout au long de la journée.

L’album « Fréquence 741 » a été créé pour favoriser l’intuition. Le violon et le chant sont présents en plus de l’accordéon. Le violoniste virtuose avec qui j’ai enregistré s’appelle Dimitri Artemenko qui joue aussi avec le célèbre guitariste Estas Tonne.

852 Hz et 963 Hz sont des fréquences plus spirituelles qui nous amènent vers l’amour inconditionnel, le sentiment d’unité avec tout ce qui existe. Elles vont aussi nous aider à matérialiser qui on est, à matérialiser nos dons dans la matière. Elles agissent donc dans le domaine spirituel et aussi matériel.

FZ : D’où viennent les symboliques des différentes fréquences ?

AD : J’ai fait plusieurs recherches sans trouver d’informations pertinentes, c’est pour cela que j’ai réalisé des albums avec ces fréquences, pour les expérimenter! Par contre, j’ai étudié la numérologie et consulté une amie nombrologue afin d’étudier ces chiffres et nos conclusions étaient similaires à ce qui est dit depuis toujours dessus. J’ai demandé à des amis radiesthésistes ou magnétiseurs d’analyser ces fréquences, pour avoir leur avis sur l’effet des fréquences et le pourcentage de réussite de leur action. Cela m’a amené à avoir un point de vue différent dessus.

Mon idée est toujours de mettre en valeur ces fréquences d’après l’expérience que j’en ai.

FZ : Je partage la question de Jean Pierre dont la compagne vient de faire un AVC, et dont le cerveau gauche a été atteint. Quels sons lui faire entendre afin de l’aider à sa rémission ?

Tu nous as parlé de la synchronisation des hémisphères, quelles sont les fréquences qui pourraient être efficaces ?

AD : Ce qui me vient ne sont pas forcément des fréquences, mais une écriture musicale qui va venir stimuler et ré-harmoniser le cerveau gauche et le cerveau droit. Ce n’est pas forcément un traitement mais une aide qui peut-être intéressante. Dans l’album « Cœur symphonique 432 », il y a des morceaux qui sont créés pour solliciter les deux hémisphères et les mettre en miroir. Dans le cas d’un AVC, la cohérence cardiaque, avec la fréquence 432 Hz et une écriture musicale adaptée vont solliciter de manière agréable chaque hémisphère tour à tour.

FZ : Les couleurs peuvent être utilisées avec la musique. Quel album nous recommandes-tu ?

AD : Les dernières pistes de l’album « cœur symphonique 432 » stimulent le cerveau et ses hémisphères de gauche à droite. Il contient aussi un travail sur la spatialisation qui va permettre d’inspirer et d’expirer avec le son plus à droite ou à gauche et cela s’inverse, créant un effet énergétique.

Ces changements réalignent et réamorcent. Ces outils de cohérence cardiaque peuvent donner libre cours à l’auditeur pour chanter, générer des sons, faire des mudras pour renforcer l’effet énergétique.

FZ : qu’est ce qu’un mudra ?

AD : Ce sont des manières de positionner ses doigts qui agissent et stimulent différents méridiens et sont très efficaces. Cela nous aide lors de la pratique de la cohérence cardiaque, au même titre que la visualisation et l’intention. Ces outils sont complémentaires et on peut se les approprier et les adapter à ses besoins.

FZ : Ne pas être uniciste dans ses approches. Othello demande à quelle note correspond le 741 Hz ?

AD : On serait sur un Fa #, un peu plus aigu que celui sur la dernière ligne en haut de la clé de Sol.

FZ : Est-il intéressant de lier les mantras avec les fréquences sacrées ?

AD : Oui, bien sûr. Les mantras dans la même énergie peuvent renforcer les effets des fréquences.

FZ : Sophie demande comment redonner confiance et aider les enfants si ils ont des angoisses au coucher. On sait que les bébés ont des angoisses le soir.

AD : L’album « Cohérence kid Music » est particulièrement adapté, c’est le premier album de cohérence cardiaque adressé aux enfants. Il présente 22 plages musicales. La cohérence cardiaque stimule la dopamine, l’hormone du sommeil, c’est très adapté et aide de manière immédiate. Dans l’album, il y a divers univers musicaux, drôles et ludiques.

Les enfants même si ils sont trop petits pour pratiquer la cohérence cardiaque vont bénéficier des bienfaits de la musique et des fréquences et s’endorment facilement. D’ailleurs certains médecins diffusent l’album « Cœur symphonique » dans leur salle d’attente afin de modifier l’énergie de leur patients.

Pour les enfants, les tempos et les temps d’inspiration et d’expiration sont différents : plus courts. Dans l’album « Cohérence Kid Music », il y a trois temporalités différentes dont une pour que les parents puissent pratiquer la cohérence cardiaque avec les enfants.

Les retours des parents sont très bons et pour le sommeil, c’est fabuleux !

FZ : As-tu des outils pour les enfants ou ados qui ont du mal à se concentrer ? Les ados ne savent plus travailler dans le silence. Peut-on les aider ?

AD : Avec des musiques et de la cohérence cardiaque. La musique aide à la concentration, la mémorisation et l’apprentissage.

Voici un exemple pour illustrer le rapport entre la musique et la mémoire. J’ai eu l’occasion de jouer en maison de retraite. Lors d’une prestation, il y avait une dame très enjouée et qui connaissait par cœur toutes les chansons, leurs couplets et leurs refrains. A la fin du spectacle, les aides soignantes m’ont dit que depuis quatre ans qu’elle était dans cette maison de retraite, elles n’avaient jamais entendu le son de sa voix. C’était la première fois qu’ils l’entendaient.

La musique et les chansons de sa jeunesse l’avaient stimulé et fait revenir sa mémoire ancienne.

Les musiques favorisent l’apprentissage et la concentration. Il y a des musiques et des rythmes qui sont adaptés à ça, qui vont synchroniser nos hémisphères, baisser nos fréquences cérébrales. Quand nos fréquence cérébrales baissent on devient plus calme et on peut agir de manière plus lucide.

La cohérence cardiaque aussi, favorise la concentration, l’apprentissage et la confiance en soi.

Une étude a été menée dans des écoles. Elle consistait à faire pratiquer trois minutes de cohérence cardiaque avec des guides visuels ou certains de mes guides auditifs, à chaque entrée en classe (le matin, après les récréations et après la cantine).

Au bout de quatre semaines, les classes se sont métamorphosées.

Par exemple sur un exercice de mathématiques, les enfants sollicitaient la maitresse en permanence. Après quatre semaines, les enfants travaillaient dans le calme, dans le silence, et étaient focalisés sur leur activité.  Au bout de 25 minutes, c’est la maitresse qui se manifeste pour dire qu’elle est là pour les aider. Les enfants sont donc devenus plus autonomes, ils ont gagné en confiance. Quand un enfant se dit qu’il va y arriver et qu’il prend confiance en lui, son rapport à l’école change.

Avant l’expérience, quand les enfants parlent de l’école, ils évoquent le fait d’avoir à bien se tenir, de travailler, les devoirs etc… Au bout de quatre semaines, ils évoquent le plaisir, la joie. Ils parlaient de l‘être et non du faire. Ils étaient entrés dans l’inter-relation, dans l’entraide.

Je précise que c’est à l‘école primaire. 

« Cohérence kid Music » est un album qui va aider les enfants. Si on pratique avec les enfants cela favorise le lien avec les parents et la confiance.

Mandala Nathalie Chappé

FZ : Quelle est la posologie ?

AD : Il n ‘y a pas d’effets secondaires avec la cohérence cardiaque et la musique. Pour le sommeil, il faut en faire le soir avant le coucher.

Pour les adultes, il est recommandé de pratiquer trois fois cinq minutes par jour. Le matin, car l’hormone du stress, le cortisol monte, cela nous équilibre et nous permet de rester présent. Avant le repas du midi, puis l’après midi ou le soir. Je ne manque jamais la pratique du soir car je m’endors plus facilement, avec un sommeil de meilleur qualité et une meilleure récupération pour un temps de sommeil plus court.

Certains effets de la cohérence cardiaque vont durer entre cinq et six heures, d’autres un peu plus longtemps. L’organisme entre dans une certaine dynamique qui va diminuer au cours de la journée. Il faut relancer cette dynamique et re-synchroniser le corps.

FZ : Pour ceux qui n’ont pas de chat qui ronronne et qui souhaitent bénéficier de ces bienfaits, quel album propose la ronronthérapie ?

AD : C’est l’album « Caresse » qui cumule, les fréquences sacrées, le ronron du chat et le souffle de l’accordéon pour la cohérence cardiaque. Vous pouvez choisir la fréquence qui vous plait, pourquoi pas à l’instinct.

Chacun de mes albums fait l’objet d’un article sur mon blog sur lequel les informations sont plus conséquentes que sur les pochettes, ce qui va vous permettre de vous familiariser avec ces derniers et de choisir ce qui vous inspire le plus.

Si vous avez un chat et que vous vous êtes cassé quelque chose, les chats vont se mettre à côté de la fracture.

FZ : Les témoignages concordent sur les chats qui savent se placer aux bons endroits pour nous soulager.

AD : Et cela marche aussi dans l’autre sens. Une amie vétérinaire (Alexandra Couture, vétérinaire comportementaliste) raconte que lorsque les clients font de la cohérence cardiaque, leurs animaux se font traiter facilement, sans angoisses, même si on doit leur faire des piqures. Son cabinet est équipé pour que les propriétaires d’animaux puissent pratiquer la cohérence cardiaque. Ils le font volontiers pour leurs animaux, et se mettent à le faire pour eux-même par la suite.

FZ : Quoi écouter pour soulager notre tristesse ? Y a t’il des incompatibilités entre des fréquences qui traitent la tristesse, la concentration et le sommeil ?

AD : Je ne pense pas qu’il y ait des incompatibilités, seulement si on écoute une musique en 432 Hz puis après en 440 Hz, cela peut paraître étrange et peut nous heurter, mais c’est une question d’accordage. Il faut le temps de se synchroniser à la nouvelle fréquence.

En revanche, ce n’est pas le cas des fréquences sacrées car elles sont précises. On peut donc passer de l’une à l’autre.

Ce qui peut être intéressant pour la tristesse, c’est d’écouter « Concerto vibratoire » et « Voyage sonore 432 » car ces deux albums sont construits comme des soins sonores. « Concerto vibratoire » est mon premier album que j’ai enregistré dans les studio d’ARTE RADIO.com, et j’ai eu accès à des micros binauraux qui nous placent dans l’environnement sonore en 3 dimensions. C’est très intéressant car au casque cela replace la personne dans l’univers réel d’un soin sonore.

Cet album est un voyage sonore qui permet de changer d’énergie.

La mère d’un ami qui ne dormait plus depuis un an après la perte de son mari, a retrouvé le sommeil en l’écoutant. Ces retours sont très réconfortants.

Avec ces musiques, ce sont des parties entière de notre être qui sont sollicités : physiques, mentales et émotionnelles.

FZ : Isabelle nous demande si les ondes influencent le nerf vague.

AD : J’ai plus d’informations concernant la cohérence cardiaque que la musique à ce propos. Quand on va chanter, le mouvement de notre bouche et de notre respiration vont stimuler le nerf vague.

FZ : Sophie demande quoi faire pour un burn-out ?

AD : Oui, les fréquences naturelles, notre propre énergie. Les bruits blancs, le 432 Hz permettant de retrouver un environnement sécurisé. Cela va nous amener à renaître, se relever, car il y a quelque chose qui manifestement ne fonctionne pas. Je préconise la première fréquence sacrée puis une montée progressive avec les autres.

FZ : Que penses tu de l’effet des ultrasons ?

AD : On soigne avec les ultrasons, ce sont des fréquences. Le mécanisme de résonance est le même. Je travaille plus avec la musique et les fréquences liées à la sensibilité auditive. Pour moi un traumatisme est lié à certaines fréquences auditives. On va devenir hypersensible ou hyposensible à certaines fréquences. Des tests montrent que l’on entend plus ou moins rapidement certains sons. Ces fréquences sont liées symboliquement à des endroits du corps et avec certains traumatismes et chocs émotionnels. Donc sans avoir besoin de faire une analyse précise, on peut stimuler de manière sensible nos fréquences cérébrales. C’est ce que fait la méthode Tomatis, l’holopsonie, la méthode Bérard, sur certains points.

FZ : Est ce qu’on pourrait écouter les musiques dont on a envie ? Est ce que cela peut suffire à percevoir notre besoin du jour ?

AD : Il est intéressant de faire un lien entre ce que l’on écoute et ce qui se passe. Différentes parties du corps seront stimulées en fonction des musiques que l’on écoute. En Inde, certains produisent des sons graves comme le OM avant le lever du soleil. Cela stimule le chakra racine et l’aspect masculin.

Si on produit des sons aigus, une autre partie du corps serait stimulée. Si l’on écoute Mozart, on peut se demander : « dans quelle énergie cela me met ? » et, faire les liens entre la musique et les fréquences afin de créer ses propres remèdes.

A chacun de se faire son propre univers musical. Plus on entre dans le son, plus on y sera sensible, et on prendra conscience de l’impact du son. Avec les soins sonores, je me suis rendu compte que les patients prenaient de plus en plus conscience de leur corps au fil des séances.

FZ : Arthur, un boulanger, nous demande comment il peut travailler l’eau de son pain à 528 Hz ?

AD : Le son crée la forme, donc pour faire entendre 528 Hz, à l’eau, on peut chanter cette fréquence. Sinon avec un diapason accordé à 528 Hz, aussi. On peut écouter l’album Fréquence 528 à côté de l’eau, afin qu’elle engramme l’information comme l’ont montré les travaux d’Emoto et de Benveniste.

FZ : M.e.r.c.i. Anthony pour toutes ces informations et de nous avoir partager ses connaissances.

AD : La meilleure fréquence que l’on a c’est la notre, à nous de la faire rayonner…

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10 minutes de musiques de l’album Concerto Vibratoire.

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