7 façons de se connecter à la Terre

7 façons de se connecter à la terre

Que ce soit d’une manière physique, émotionnelle, mentale ou métaphysique, notre santé et notre vie dépend de notre connexion à la Terre. 

Sommes-nous encore connectés à la terre ?

Nous vivons dans un monde de plus en plus technologique et urbain qui tend à nous éloigner de nos racines et nous couper de ce lien essentiel avec la terre. Ce processus se fait sur un temps long, progressivement et nous ne nous en rendons pas compte. Pourtant nous le subissons à notre insu : les nouvelles pathologies qui apparaissent et se développent très rapidement sont comme un signal d’alarme qui vise à nous rappeler l’urgence d’une reconnexion à la terre afin de pouvoir envisager un avenir pour l’humanité et les autres règnes qui peuplent notre belle planète.

Déconnexion et conséquences…

L’accélération du rythme de nos vies n’est plus en harmonie avec celui de notre planète. La terre pulse à un certain tempo et nous ne le sentons plus désormais. Voilà pourquoi nous ne sommes plus en phase. Nous n’arrivons plus à évacuer notre trop plein. Le stress, les angoisses, l’hyper-activité, le bavardage mental nous submerge sans que nous ne puissions lui trouver de résolution. A l’inverse, il nous est difficile de retrouver de l’énergie quand nous sommes fatigués, comme si notre énergie s’écoulait et que nous n’étions pas en capacité de recharger nos batteries.

Cette déconnexion à la terre participe à un sentiment de vide intérieur, comme si nous n’arrivions pas à être heureux car il nous manque quelque chose dans notre for intérieur. Cela crée parfois un sentiment de solitude et d’abandon qui nous isole et nous éloigne de l’état de joie sans que l’on ne puisse vraiment l’identifier. Même si l’on a une famille, des amis, des moyens matériels, une situation sociale et professionnelle, on a l’impression de passer à côté de quelque chose.

Renouer le lien avec la Terre…

Comment retrouver ce lien avec la terre, ce sentiment de plénitude, de joie, de paix intérieure qui nous amène dans l’ici et maintenant et nous fait vibrer jusqu’à l’intérieur de nos cellules? Prenons conscience : la terre est là, sous nos pieds. Elle interagit avec nous en permanence de manière subtile, elle émet un rayonnement et une énergie qui participe à ce que nous sommes.

Au sens propre, elle nous nourrit comme une mère grâce aux nutriments que nous absorbons quotidiennement. Dans un registre plus subtil, la Terre Mère permet de nous maintenir en vie et en forme grâce aux centres d’énergies, aux méridiens et à l’équilibre des éléments. Le maintien de la vie et le corps humain reste encore un mystère pour une partie de la science qui n’a pas d’explications sur le fait que les atomes puissent se maintenir avec une telle cohérence, et former et perpétuer l’infinie variété de formes de la nature.

A l’inverse d’une société occidentale qui se dit civilisée tout en détruisant la Terre, toutes les sociétés anciennes vénéraient la terre mère au travers d’une multitude de cultes et de représentations. Le chemin de la célébration et de la considération est une voie simple et efficace pour être en paix avec soi et la nature. 

Comment retrouver ce lien qui est fondamental et le vivre au quotidien pour se sentir bien et entier, unit avec Gaïa, nourrit et porté par sa force et son amour incommensurable?

Voici 7 façons de se connecter à cette énergie.

1 ) le lien direct avec la terre

2 ) jardiner, cultiver 

3 ) les balades en foret, les arbres

4 ) la danse

5 ) la musique

6 ) la méditation

7 ) le tai chi, qi gong et yoga … pour l’enracinement

1) Le lien directe avec la terre 

Avec l’argile

L’argile est un minéral très fin, issu de la sédimentation, souvent née de l’érosion des autres roches qui se sont re-compactées avec la pression au cours des longues périodes géologiques. On en trouve à l’état naturel dans le sol. Il y a aussi de l’argile dans les magasins biologiques et en pharmacie sous forme d’argile verte ou blanche. Celle ci possède de nombreuses vertus thérapeutiques.

L’argile est utilisée pour les soins de la peau, en masques, en cataplasme. Elle possède des propriétés cicatrisantes et aide à la résorption des fractures. On peut aussi la boire mélangée à de l’eau pour soulager les intestins et l’estomac, attention à ne pas la consommer en de trop grandes quantité car cela peut créer des cas de constipation. Utiliser l’argile pour se soigner est un bon moyen de se connecter à la terre et d’utiliser son potentiel curatif.

L’argile est utilisée pour sculpter. Mettre les mains dans la terre et la modeler permet de se délasser dans un processus créatif. Cela soulage les tensions et amène à focaliser son attention sur l’objet que l’on crée, dans l’instant présent. Dans de nombreuses traditions et mythes de la création, comme dans la bible, il est dit que le premier homme Adam (qui signifie terre) à été créé dans l’argile.

En intrication directe avec la terre

Chez les indiens d’Amérique, après l’accouchement, la femme enterrait son placenta puis plantait un arbre à cet endroit. C’était une façon de présenter l’enfant nouveau né à la terre mère, de créer un lien permanent avec lui en transmettant son identité génétique. Aujourd’hui, il est possible de créer ce lien et d’offrir une partie de soi à la terre afin de se présenter à elle.

Pour cela, il suffit de faire un petit paquet avec quelques ongles, cheveux et salive puis d’aller dans un endroit de nature « qui nous parle », pour enterrer le paquet avec l’intention de créer un lien et d’honorer cette union avec notre planète. Offrir une partie de sa nourriture, offrir un chant, une musique, un poème, une réalisation personnelle, une prière sont aussi d’autres moyens d’honorer et de remercier la Terre pour la vie qu’elle nous permet.

2) jardiner, cultiver, construire

La majorité d’entre nous vivons dans des villes aujourd’hui, alors que nos ancêtres était en contact permanent avec la terre, un travail quotidien dont ils tiraient les moyens de leur subsistance. (En plus de soixante ans, nous sommes passés en France de presque un agriculteur sur 2 habitants à un agriculteur sur 20) Le succès des magasins de jardinage montre à quel point les humains sont en recherche d’un retour au contact de la terre.

Jardiner nous relie directement à la terre et nous ressource. Voilà un merveilleux moyen de recréer cette connexion immémoriale. Que l’on ait ou non la possibilité d’avoir un lopin de terre à cultiver, chacun peut s’adonner à cette pratique. En milieu urbain, faire pousser des plantes en pot dans un appartement ou sur le balcon est facile pour garder le contact avec la terre.

Aujourd’hui, il existe des associations qui offrent à leurs adhérents de jardiner dans des espaces partagés. D’autres créent des jardins libres comme les « incredible edible » en plein milieu urbain, offrant leur productions à ceux qui le souhaitent.

Evidement, il est recommandé de jardiner de manière naturelle, sans utiliser de produits chimiques. C’est ce que prône l’agro-écologie. De nouvelles pratiques comme la permaculture ont le vent en poupe et montre la volonté des jardiniers à respecter le vivant et la terre.

Les études sur le végétal montre à quel point il interagit avec l’homme, étant sensible à ses pensées et son intention. En résumé, si vous donnez de l’amour à vos plantes, elles pousseront mieux. Cela va même bien au delà. Elles peuvent produire les substances nutritives dont vous avez besoin. Chez les autochtones du Mexique, on prie avec les semences et on les met dans la bouche pour qu’elles s’imprègnent de notre salive avant de les mettre en terre. Ainsi, les plantes auront connaissance des informations sur notre code génétique et notre état de santé. Donner de l’amour aux plantes passe aussi par la musique : voir l’article Protéodies, musique du vivant.

Les anciens paysans avaient coutume de goûter la terre, de cette façon ils arrivaient à savoir ce dont le sol avait besoin pour l’amender de la bonne manière. Lorsque l’on jardine, les gestes et l’intention que l’on porte sont très importants car c’est cela que l’on récoltera et mangera après. Travailler la terre avec des gestes doux et aimants lui procure du bien-être, c’est comme de l’acupuncture.

Construire avec la terre est symbolique, agréable, ludique, sans toxicité et à la portée de tous. La terre crue est un matériau de construction idéal : sur place, gratuit, offrant de nombreuses techniques de construction (pisé, bauge, briques de terre compressée, sol en terre crue), et permettant d’exprimer sa propre créativité !

3 ) Balade en foret, les arbres

L’un des inconvénient de nos milieux urbains est que le sol est souvent recouvert de béton ou d’asphalte. Aussi, les matériaux de nos chaussures sont de plus en plus synthétiques. Il en résulte que nous sommes isolés d’un contact direct avec le sol, ce qui pourtant nous ferait le plus grand bien. Soit pour nous libérer de certaines énergies, soit pour nous recharger. 

Pour y remédier, il est bon de marcher pieds nus sur un sol naturel, en mettant son attention et sa conscience en éveil. C’est facile à faire et cette expérience est bénéfique, même si l’on ne s’en rend pas forcément compte instantanément. On peut le faire même dans les villes, dans un parc ou un jardin. La pratique de la marche en pleine conscience comme l’enseigne le bouddhiste Tich Nath Hahn est une très bonne manière de se détendre et retrouver l’harmonie. En tout cas, marcher est très bon pour le corps et l’esprit. Vous pouvez le faire en vous inspirant de la marche taoïste, lentement, en savourant les pas et en essayant de garder le pied arrière le plus longtemps en contact avec le sol et poser le pied avant délicatement de la pointe au talon.

Les végétaux nous imprègnent de leur vibration et de leur bienfaits. En Inde, on parle des dévas qui sont des êtres subtiles qui vivent dans les végétaux. On en rencontre aussi dans les mythologies européennes, les dryades, les elfes, lutins, gnomes. Ce sont des énergies subtiles qui peuplent le monde invisible et assistent le végétal. Se connecter à la Terre est aussi se connecter à eux : adressez-vous à eux dans l’invisible, au cours d’une balade dans le but d’une reconnexion à la terre.

Les arbres nous sont d’un grand secours. Ils possèdent chacun des propriétés spécifiques, par espèce et par individu. Le chêne apporte de la force lorsque l’on est fatigué et le bouleau la douceur. Laissons-nous aller lorsque l’on se sent attiré par un arbre et approchons le respectueusement, restons un moment contre son tronc puis remercions-le. 

Les japonais pratiquent ce qu’ils appellent les bains de forêt. La couleur verte est ni froide, ni chaude, elle est neutre et équilibrante. Elle nous dynamise sans créer d’excitation et regonfle le moral. D’ailleurs, si nous observons un peu en nous et autour de nous, nous savons qu’au printemps quand la végétation retrouve sa parure de feuilles, nous nous sentons particulièrement bien et en forme.

A défaut de balades en forêt, il existe de nouvelles technologies pour se brancher à la Terre dans son appartement : des tapis de clavier, des tapis de sol, des tapis de lit raccordés à la prise de Terre. 

4 ) la danse

La danse est un bon moyen de se connecter à la terre. Encore plus si on la pratique dehors et nus pieds. Toutes les danses nous ramènent à la conscience du corps en mouvement. Les danses traditionnelles nous relient plus à la terre que les plus récentes qui expriment d’autres sensibilités et couleurs culturelles. Il est certain qu’entre un twist et une danse traditionnelle bretonne, la dernière vous amènera plus à connecter à la terre. Cela dit ce qui importe c’est de porter votre attention sur vos jambes et vos pieds en cherchant à ressentir l’énergie de la terre. Tout est en fonction de l’intention de départ.

Quoi qu’il en soit, il existe des danses spécifiques qui favorisent l’ancrage à la terre, parmi celles-ci, on peut citer :

Le Longo : une danse africaine d’ancrage, qui vise à se sentir bien dans son bassin afin de mieux se mouvoir, exprimer ses potentialités et se relier au monde.

Chakradanse : c’est une danse libre qui permet de se departir du stress et de dynamiser son corps au travers de ses centres énergétiques. Danser le chakra de base reconnecte à l’énergie de la Terre.

Cohérence cardiaque et mouvement spontané : une exploration du mouvement libre et iné qui s’appuie sur la respiration afin que chacun soit en harmonie avec lui même et les autres pour explorer son corps en résonance avec ce qui l’entoure : gain d’espace, de confiance/puissance et de présence !

Danse des 5 rythmes : c’est une danse basée en 5 temporalités/énergies, une vague évoluant sur 5 rythmes différents ayant chacun leur spécificité favorisant l’exploration et l’expression de soi.

Danse africaine : Il en existe tellement de différentes que l’on ne peut les citer. Mais c’est en Afrique que les humains sont les plus reliés à la terre et à même d’exprimer ce lien par leur corps en mouvement dans la joie.

5 ) la musique

La musique est un bon moyen de dynamiser le lien à la terre. Là aussi, c’est votre intention qui va permettre de générer cette connexion. C’est par les sons graves que vous arriverez le plus facilement à ressentir la résonance avec la terre. En effets, ils traversent et font vibrer les matières denses (comme la roche) plus facilement que les sons aigus. Mis à part les cristaux qui eux vibrent à de très haute fréquences.

Comme toute matière vibre à sa fréquence particulière, on peut chercher à entrer en résonance la fréquence d’un lieu, ou directement et plus largement celle de l’entité terre elle-même. Pour cela, rien de tel que la voix humaine, votre voix, avec ces possibilités infinies. Vous pouvez rechercher le son, le plus souvent dans les graves, explorer votre tessiture et émettre une intention d’harmonie afin de tenter de vous syntoniser avec la terre. En Inde, il y a une pratique de chanter au lever du soleil : dans sa tessiture grave en essayant d’aller de plus en plus dans la voix grave et profonde.

Le « Didj ». Il existe un instrument qui vient d’Australie et est pratiqué depuis des temps très anciens, c’est le Didjéridoo. Cet instrument est fait d’une branche de bois creusée par les termites. Les Aborigènes l’utilisent dans leur pratiques rituelles afin de rentrer en résonance avec la terre. Le son grave et les vibrations qu’il engendre en font un des instruments les plus intéressants pour expérimenter et ressentir ce lien à la terre. D’autant qu’il utilise le souffle et donc par retour possède une action sur l’état physique de celui qui le joue. 

Les musiques percussives et les tambours sont aussi des outils efficaces pour entretenir une connexion avec notre planète. Bien entendu, le plus simple et le plus évident à jouer est le tambour chamanique. Lors d’une visite au musée du Quai Branly, les instruments de musiques des réserves sont visibles et les tambours y sont largement majoritaires. Quoi de plus normal car le tambour est l’instrument primordial de reliance à la terre, à la racine de toute vie. Et le rythme est l’une des première perception de chaque être humain dans le ventre de sa mère, le battement de son cœur.

Parmi tous les continents, ce sont les africains qui sont les plus grands maitres des rythmes. On saisit leur lien à la terre en les regardant danser ou marcher avec une tenue de leur corps identifiable, une verticalité sans pareil sur les autres continents. Leurs rythmes donnent irrésistiblement envie de danser et nous amènent à vivre une expérience joyeuse et profonde qui dissout les blocages énergétiques, recharge et dynamise l’organisme.

Si l’on est plus enclin au calme et à la quiétude, une autre voie pour se relier à la terre est celle des fréquences sacrées, et de l’accordage au la 432 Hz. Par les notes graves des fréquences sacrées : par exemple les fréquences 174, 285, 396 et 417. Par votre propre voix dans la tessiture grave, en parlant et en chantant dans le grave : amusez-vous en conscience.. Vous pouvez aussi respirer en cohérence cardiaque avec à la fois les fréquences sacrées et le tambour chamanique, avec l’aide de l’album de guides respiratoires auditifs « Métamorphose ».

La fréquence de 136,10 Hz, fréquence du chakra du coeur, fréquence du OM, est la fréquence de l’année terrestre. Vous pouvez vous reliez à elle aux sons d’instruments naturels avec l’album Voyage Sonore 432

6 ) méditation / visualisation sur le chakra de base

La conscience et l’activation de l‘énergie tellurique ne demande pas nécessairement de se mettre en mouvement et d’effectuer quelque action. Cela peut aussi se faire assis, ou allongé, en contemplation ou en méditation. Là encore, c’est votre intention de vous connecter à la terre qui permet de rendre ce lien tangible.

La manière la plus simple consiste à s’allonger et faire la sieste à même le sol. Ou, sans dormir, juste se laisser aller à la détente et la vacuité, adossé à un arbre, étendu sur une pelouse, assis sur un rocher. C’est si simple et pourtant l’humain, de nos jours, passe des heures devant un écran et ne prend même pas 5 minutes par jour pour échanger, saluer ou remercier le corps céleste qui lui permet d’être porté dans le vide sidéral…

Eveiller les sens, retrouver le sens

Si l’on est pas à l’aise avec la méditation, il est possible de se concentrer sur ses sens, c’est facile et permet au mental de se reposer. Sentir les odeurs, d’un gazon, d’une mousse, du sous bois. Toucher l’écorce d’un arbre ou la rugosité d’un rocher, la douceur d’une feuille. Goûter fruits, fleurs et herbes sauvages. Regarder des paysages ou les fourmis en pleine activité. Ecouter le vent dans les cimes, le chant des oiseaux. Les chemins d’exploration de nos sens sont infinis, ils nous rapprochent petit à petit des différents règnes et de notre magnifique planète.

Si l’on entre en méditation, on peut spécifiquement renforcer son ancrage en se visualisant comme un arbre et imaginer des racines qui partent de nos pieds vers le centre de la terre. Dans la culture Indienne, le centre d’énergie ou chakra directement relié à la terre se situe dans le bassin. Il est représenté de couleur rouge. On peut visualiser cette couleur rouge qui monte de la terre et irradie nos cellules, elle entre par les pieds et remonte le long des jambes. C’est le muladhara chakra, le premier chakra, le chakra racine avec lequel on se connecte à la Terre. Méditez et psalmodiez avec « Je suis », « J’ai confiance », « je prend ma place »,  je m’enracine ». En plus des sons très graves et des instruments à percussions à peau comme le Tambour Chamanique, utilisez aussi les Bols Tibétains graves, Jumbé, bendir, Didjeridoo, Voix, Accordéon, Ocarina et la syllabe WOU.

Quand on ressent des picotements ou de la chaleur, c’est l’énergie qui monte. Si on ne ressent rien, le simple fait de l’imaginer engendre le phénomène, petit à petit, on le ressentira pour de bon. L’énergie monte le long des jambes jusqu’au bassin. C’est ici que l’on peut l’accueillir et en faire le plein. Cette force nous accompagne et sert de base sur laquelle nous pouvons construire notre force agissante.

Une autre pratique vise à décharger le corps d’énergies anciennes, encombrantes ou inappropriées. Pour cela, on imagine ces énergies qui descendent de notre corps, de la tête, la gorge, le cœur, le plexus ou le ventre. Petit à petit elles s’écoulent vers la terre et nous libèrent et nous apaisent tout en permettant au centre de notre être de redescendre pour être plus ancré. Les énergies anciennes sont recyclées et transformées par la terre comme le fumier qui servira de terreau pour nourrir les cultures. La terre sait faire cela et nous aide à transformer ce qui n’a plus lieu d’être pour engendrer le nouveau et la beauté.

7 ) tai chi, chi gong, yoga … pour l’enracinement

Enfin il existe des pratiques très anciennes qui sont idéales pour travailler son ancrage dans le respect de soi et en douceur. Le yoga en fait partie, il existe depuis des millénaires en Inde et propose de nombreuses techniques et exercices d’ancrage. Le mouvement associé à la respiration permet de revenir à l’instant présent, de mettre sa conscience dans le corps et de pouvoir nourrir ce lien avec la terre.

En chine, c’est le Tai Chi et le Qi gong qui offrent ce même type de contact avec l’énergie de notre planète. L’énergie vitale est présente en permanence dans l’univers. On peut la faire monter en soi paisiblement avec des mouvements lents.

Exercice pratique

En prenant position debout, les jambes légèrement fléchies, les pieds parallèles à la largeur des épaules, faites des cercles avec les mains à plat, chacune dans un sens différent, puis fléchissez légèrement les jambes pour descendre jusqu’à ce que vous ressentiez une sensation particulière (dans vos mains, dans vos jambes)

A ce moment vous entrez dans la sphère éthérique de la terre. Ensuite, en inspirant, remontez vos bras et poussez sur vos jambes avec l’intention de faire monter cette énergie en vous. Faites cela pendant quelques minutes.

Cette pratique est très simple et efficace. C’est un des exercices parmi les nombreux que proposent ces disciplines ancestrales.

Avec cet éventail de possibilité, vous allez explorer et raffermir votre lien avec la terre,

où que vous soyez, vous êtes en permanence relié à notre planète.

Il s’agit de reprendre conscience de cette vérité et de s’en servir

pour améliorer l’harmonie dans sa vie et dans le monde.

La nature nous nourrit, nous protège, nous enseigne, je crois bien qu’elle nous aime… Et vous ?

 

 

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