Les protéodies, la musique du vivant

Les protéodies, la musique du vivant

Notre monde est une petite bulle suspendue dans l’univers. Si certains pensent en avoir fait le tour… Ils se trompent ! De la musique des sphères à la musique des protéines, l’univers vibre de milles feux : il nous reste de formidables choses à découvrir dans l’infiniment grand, l’infiniment petit, l’invisible et l’aspect vibratoire de la matière. Parmi ces choses surprenantes, les protéodies sont un exemple merveilleux de découverte qui nous ouvre un autre niveau de compréhension des phénomènes physiques. En effet, quoi de plus réjouissant et de plus poétique que de s’apercevoir que la vie elle-même se construit en musique?

Les protéodies sont basées sur des recherches en physique quantique et en sciences naturelles. Ce nom a été créé par le physicien Joël Sternheimer qui a travaillé sur les fréquences émises lors de la synthèse des protéines par le biais des acides aminés. En analysant ces successions de fréquences, il s’est aperçu qu’elles possédaient un rapport analogue à celui de la gamme musicale. 

Il fallait une bonne dose de créativité pour imaginer, à partir de fréquences inaudibles par l’oreille humaine, des musiques qui influencent les organismes des êtres vivants par une action sur l’ADN et la stimulation de certains gènes. C’est ce que font les protéodies : des mélodies rendues audibles à nos oreilles suite à des transpositions d’octave.

Ainsi, il est possible de protéger une plante des maladies en stimulant ses défenses immunitaires, en la rendant plus résistante aux aléas climatiques, en augmentant sa production :le tout en lui diffusant de la musique !

Aussi magique que cela puisse paraître, c’est une magnifique ouverture vers une autre compréhension du vivant, des grandes lois de l’univers et des bienfaits de la musique qui agit jusqu’à l’intérieur des cellules. 

1) Des protéines à la musique des acides aminés

2) Les protéodies

3) Applications et perspectives

4) Joël Sternheimer

5) Conférence et reportage sur les protéodies

1) Des protéines à la musique des acides aminés

Les protéines sont des éléments de base qui composent les cellules animales ou végétales. Elles sont elles-même composés d’acides aminés qui se sont liés et assemblés. Les acides aminés sont à la base de tous les processus vitaux et de notre métabolisme. Notre corps en est composé d’environ 20%, dans nos cellules, muscles et tissus. Il existe 22 acides aminés protéinogènes différents à la base de la constitution de l’ensemble des protéines de tous les organismes vivants.

Le tryptophane, la méthionine, la lysine, la phénylalanine, la thréonine, la valine, la leucine, l’isoleucine, 

l’histidine, l’arginine, l’alanine, l’acide aspartique, l’asparagine, l’acide glumatique, la cystéine, 

la glutamine, la glycine, la proline, la sérine, la tyrosine, et l’ornithine et la citrulline.

 Ils servent à la répartition des substances nutritives dans l’organisme, participent aux fonctions de base des organes et permettent de garantir une bonne santé.

Les acides aminés s’assemblent pour créer des molécules plus grandes : les protéines. Chaque acide aminé émet une onde caractéristique. On les appelle les ondes d’échelles en physique quantique car elle sont liées aux différentes échelles d’observation. C’est le docteur en physique Joël Sternheimer qui a fait la découverte de ces ondes d’échelle concernant les particules élémentaires. Ensuite, il a appliqué ses théories aux acides aminés. Ces ondes d’échelles participent à l’organisation de la matière et en assurent la cohérence. Il s’est aperçu que les ondes d’échelle possèdent les mêmes intervalles que ceux de la gamme tempérée. La gamme tempérée est basée sur une loi mathématique qui nous a permis de diviser un octave 12 parties égales.

C’est au moment où les acides aminés s’agglomèrent pour former une protéine qu’ils émettent un signal ondulatoire, une onde dont on peut calculer la fréquence vibratoire grâce aux principes de la physique quantique. Même s’il est impossible d’entendre ces notes par l’oreille humaine, le rapport entre elle est similaire à celui utilisé en musique. Lors de la formation d’une protéine, plusieurs dizaines ou centaines d’acides animés s’agglomèrent créant ainsi de véritables mélodies. C’est à partir de ces mélodies que l’on crée les protéodies.

Comme les fréquences de chaque acides aminés sont connues, un calcul mathématique permet de leur attribuer une note. Il est alors facile de recomposer la musique de chaque protéine.

L’ordre d’agglomération de ces acides aminés donne la suite des notes et le temps entre l’agglomération de deux d’entre elles, donne la durée de la note. C’est ainsi que sont composées les protéodies.

Voici un tableau avec les rapports masse/fréquence qui déterminent les notes correspondantes aux acides aminés.

 

2) Les protéodies

Les protéodies sont donc des assemblages de notes et de sons composés à partir des ondes d’échelles observées lors de la synthèse des protéines.

Par « effet miroir », par la loi de la résonance », les protéines sont sensibles à la protéodie qui leur correspond, comme si la séquence était reconnue. Les protéines ayant des fonctions similaires peuvent être différentes suivant les espèces, cela suppose de créer des protéodies adaptées à un besoin spécifique, d’une part et à la protéine qui entre en action d’autre part. En résumé, une protéine stimulant la croissance d’un végétal sera différente d’une espèce à l’autre, il conviendra de composer des protéodies différentes pour chaque espèce.

La protéodie agit non pas de façon mécanique comme le font les sons et la musique par le biais du sens de l’ouïe et d’un organe spécifique, mais au travers de la vibration perceptible physiquement par la protéine. Cette vibration se propage dans l’organisme au travers de l’eau présente dans les cellules jusqu’à la protéine concernée. De même, une personne sourde perçoit la musique de l’intérieur par l’effet des vibrations dans ses tissus, dans ses os. Le principe est identique au cours d’un voyage sonore, d’un soin par les sons.

Les protéodies agissent par résonance. Elles ont la faculté de stimuler la synthèse des protéines dans un organisme, ainsi, on améliore les caractéristiques d’un organisme et booste ses processus internes. A l’inverse, par la composition de protéodies qui présentent des caractéristiques inverses de la première on peut inhiber la synthèse d’une protéine et abaisser certaines de ses fonctions physiologiques.

Dans les deux cas, la modulation de l’action de la protéodie résulte de différents paramètres, la répétition, le volume, l’intensité ou le timbre. Donc on peut doser l’action d’une protéodie suivant la manière dont la note est jouée comme une forme de posologie afin d’obtenir l’effet escompté.

Voici par exemple la protéodie de la protéine Cytochrome oxydase. Cette mélodie stimule la protéine en question. Jouer à l’envers, en commençant par la fin, cette protéodie va plutôt inhiber la protéine. 

A NOTER ! Cette partition de protéodie, ressemble étrangement à l’écriture de Jean Sébastien Bach, comme une sorte de sonate pour alto ou violon. Dans l’Effet Mozart, Don Campbell signale à ce propos que Dorothy Retallack, alors étudiante au Temple Beul College de Denver a observé que la musique indienne et la musique de Bach stimulaient considérablement la croissance des plantes. Les fleurs étaient plus abondantes et les tiges poussaient même en direction des hauts parleurs lors de ses expériences… 

Par ailleurs, d’autres protéodies vont davantage ressembler à des chants d’oiseaux... Constatons une fois de plus que la nature est parfaite et magique : les oiseaux dans les haies, dans les arbres et dans les jardins contribuent par leur chant à renforcer les plantes! La plus forte croissance des plantes a lieu le matin à l’heure où les oiseaux chantent : c’est à ce moment là que les stomates des plantes sont les plus ouvertes. 

3) Applications et perspectives

  • Les premières expériences ont été réalisées sur les légumes et les plantes. Les résultats sont très satisfaisants. A raison de quelques minutes de diffusion par jour des protéodies, les plants ainsi exposés ont révélés être plus productifs et en meilleur santé que les témoins.
  • Parallèlement à l’utilisation des protéodies sur les végétaux, les protéodies ont un effet sur les virus (composés également d’une molécule d’acide nucléique entourée de protéines). Donc, les virus vont être directement impactés par ce procédé, avec la protéodie adapté : leur virulence est amoindri, cela limite l’effet des maladies qu’ils propagent.

Les essais ont été menés dans plusieurs pays dans une large variété de climats (comme la France, la Suisse, le Sénégal) sur des espèces très différentes comme les tomates, la vigne et les haricots verts… Un brevet a été déposé qui s’intitule : procédé de régulation épigénétique de la synthèse protéique. Des agronomes et agriculteurs utilisent désormais ce procédé qui permet de renforcer et stimuler les végétaux sans traitement chimique et sans impact sur l’environnement. (Voir reportage, fin de l’article)

Les protéodies ouvrent un chapitre nouveau dans l’agriculture et pourraient nous permettre de mieux concourir à la santé des plantes tout en minimisant l’utilisation de produits phytosanitaires et d’intrants chimiques dont les effets ont des conséquences délétères sur la santé des écosystèmes et des individus.

  • Aujourd’hui, les protéodies sont utilisées avec succès dans les vignobles en Alsace, Champagne et dans le Bordelais dans la lutte contre certaines maladies, mais aussi dans les processus de vinification. Des applications pratiques se font dans le maraîchage, sur de nombreux légumes et dans des domaines aussi divers que la précocité, la résistance, la conservation, la consommation en eau.
  • Des applications sont mise en place dans l’élevage afin de limiter les maladies, améliorer la qualité du lait, sa fermentation pour une meilleure production de yaourts, ou encore réduire le stress des animaux. Il existe bien d’autres utilisations qui concernent l’aquaculture, la conchyliculture, arboriculture, l’agro-alimentaire avec des procédés permettant d’améliorer la conservation des produits, et aussi l’environnement avec le traitement des déchets et la dépollution.

Les applications des protéodies sont multiples et nous sommes au début de ces découvertes. Elles ont aussi un intérêt pour la santé humaine. Dans l’agriculture, il est recommandé de ne pas s’exposer aux protéodies en raison du principe de précaution. Les protéodies adressées à l’homme seront probablement sources de santé et de bien-être dans les prochaines années.

Pour le moment, une protéodie à été crée pour lutter contre les caries dentaires en limitant le développement de la bactérie incriminée. Aujourd’hui elle n’est plus disponible librement à l’écoute car elle agit sur la synthèse d’une protéine qui ressemble à d’autres protéines présentes chez l’homme et peut avoir des effets physiologiques indésirés chez des personnes sensibles. Imaginons que dans quelques années, à l’image des soins sonores pour les plantes par les protéodies, nous apprécierons les soins sonores des protéodies pour l’homme.

L’inventeur des protéodies, Joël Sternheimer tient à rappeler que les protéodies n’ont pas pour objectif d’agir comme un traitement qui remplacerait les médicaments et détruirait virus ou bactéries sans considération, mais comme un moyen de DIALOGUER AVEC LE VIVANT. Ses recherches sur les cellules cancéreuses on aboutit par une réversion des cellules tumorales vers la normale, plutôt qu’une destruction de celles-ci.

Il y a donc un grand espoir de voir un jour les protéodies être utilisées pour soigner les humains.

4) Joël Sternheimer

Joël Sternheimer est né dans l’Ain en 1943 et a fait ses études à Lyon. Il y obtient son doctorat en physique théorique en 1966. Il a été attiré très tôt par les mathématiques et la chanson, son pseudonyme de chanteur est Evariste, en hommage au mathématicien du 19ème siècle, Evariste Galois. Il connaîtra le succès en tant qu’artiste et continuera de concert ses activités de musique et de recherches scientifiques tout d’abord en tant qu’assistant à l’université de Princeton puis en tant que chercheur indépendant. L’argent gagné au titre des droits d’auteur l’aidera à financer son travail de recherche de manière autonome.

Il a enregistré plusieurs disques dans un style assez fantasque, tinté à la fois d’humour et de l’esprit révolutionnaire de la fin des années 60. Il abandonne sa carrière artistique en 1975. Cependant il continue à allier son attrait pour la musique à son travail de chercheur. En 1984, il deviendra conseiller scientifique à la Cité des Sciences de La Villette, il y mettra en place un stand intitulé « le piano des particules ». Il sera successivement directeur de séminaires au Collège International de Philosophie puis à l’Université Européenne de la Recherche à Paris. Enfin, il devient président fondateur de l’Association des Chercheurs Indépendants.

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Durant les dernières décennies, il dépose un certain nombre de brevets sur son travail. Aujourd’hui, une société exploite ses recherches dans le domaine de l’environnement, de l’agro-alimentaire et de l’énergétique. Ses travaux ont été évoqués dans l’ouvrage de Jean Marie Pelt : les langages secrets de la nature.

  • Joël Sternheimer est un homme atypique, inspiré et créatif qui nous ouvre de belles perspectives pour une compréhension plus large du vivant et des inter-relations en action dans les phénomènes physiques et l’ensemble du monde naturel. L’un des axes fondamental de son travail a été de comprendre que l’observateur fait partie de ce qu’il observe et qu’il se crée entre eux un faisceau d’influences réciproques.

C’est par cette manière plus large de penser qu’il a pu découvrir les ondes d’échelles. Il nous invite à nous interroger sur nos rapports au monde et au vivant afin de créer des relations harmonieuses. Les protéodies se présentent alors comme une manière d’intégrer un langage vibratoire universel afin d’entrer dans un dialogue avec les êtres vivants de l’infiniment petit, du monde végétal et animal.

Enfin, en étudiant les protéodies il s’est rendu compte que certaines de nos chansons populaires contenaient des suite de notes agissant comme des protéodies, comme si nous avions cette connaissance au fond de nous, inscrite dans le savoir populaire, non conceptualisée mais pourtant bien présente. Le thème du Canon de Pachelbel correspond à une protéodie antistress, celui de la chanson « Aimer » dans la comédie musicale Roméo et Juliette, contient une protéodie qui favorise la fertilité.  Les 5 notes de « O Sole Mio », célèbre chant napolitain, correspondent à la stimulation d’une protéine dont le rôle est d‘accumuler de l’énergie dans les cellules du tournesol!

  • La société Génodics propose une approche novatrice et non invasive dans les domaines de la viticulture, du maraîchage, de l’arboriculture, de l’ostréiculture et de l’élevage en développant des applications du « procédé génodique », découvert et breveté par le physicien Joël Sternheimer.  A la fin 2017, Génodics avait réalisé plus de 600 applications annuelles de ce procédé, en France et dans des pays limitrophes. https://genodics.com/

5 ) Conférence et reportage sur les protéodies

Voici une conférence passionnante du Professeur Marc Henri sur la musique, les protéodies et la physique quantique :

 

Voici un court reportage sur l’utilisation des protéodies : Musique, ça pousse !

Ecoutez maintenant une version pour quatuor à cordes du Canon de Pachelbel, construit sur 8 acides aminés, aux propriétés anti stress…

Découvrez également une des plus belles versions du Canon de Pachelbel :

à la guitare par Per-Olov Kindgren

https://www.youtube.com/watch?v=jXC9tuumjiA

En attendant de découvrir tous les secrets de la synthèse des protéines, et de découvrir des applications précises à l’homme, continuons à écouter de la musique en ressentant le bien être et l’effet qu’elle nous procure 🙂

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