« Tout être vivant ne peut se comporter qu’en récepteur ou émetteur d’une gamme de fréquence avec laquelle il entre en résonance » Jacqueline Bousquet (Dr ès Sciences, Biologie, Endocrinologie, Biophysique, Physiologie, Immunologie, chercheur honoraire au CNRS, conférencière internationale et écrivain.)
Le la 432 Hz, un accordage au naturel
S’accorder (à) d’autres vibrations… plus naturelles
Voici un article pour tout comprendre des subtilités du la 432 et du la 440. Et pour des vibrations en harmonie avec la nature, il nous faut saisir aussi l’importance de la gamme choisie à partir de la note d’accordage.
- Préambule vibratoire
- Le la 440, la « norme »
- Le la 432, dans la gamme tempérée
- Le la 432, dans la gamme pythagoricienne
- 432 Hz et cohérence cardiaque
1 Préambule vibratoire
Pour qu’une musique puisse se créer harmonieusement à plusieurs intervenants, il est nécessaire de s’accorder ensemble.
Pour qu’une grande majorité des instruments puissent jouer facilement ensemble, il a été nécessaire d’établir une norme d’accordage. Une norme d’accordage fixe est utile pour les instruments qui demandent beaucoup du temps pour l’accordage (le clavecin, le piano, l’accordéon, l’orgue…). La note de référence pour s’accorder à un diapason est le la.
Il a été choisi au XXème siècle de s’accorder à partir d’un la à 440 Hz. Jusqu’à aujourd’hui, rien ne justifie particulièrement ce choix précis : ni pour la santé, ni en rapport à une logique constructive.
Je vous invite à découvrir les fréquences (notes) engendrées à partir du la 440 et du la 432 dans deux gammes différentes. On comprend ainsi que la norme de référence d’accordage est importante, tout comme la gamme dans laquelle elle est accordée.
« Harmoniser la vie en accord avec les fréquences de la nature et il y aura plus de joie, de bonheur et de beauté dans nos expériences de tous les jours. » Edgar Cayce
2. Le la 440 Hz, la « norme »
A partir du « la » choisi, les autres fréquences sont déterminées mathématiquement : une manière d’étalonner les notes est déterminée créant ainsi une gamme d’accordage spécifique, Né à l’époque baroque et toujours utilisée en 2017, l’architecture fréquentielle de notre musique est principalement la gamme tempérée.
La gamme tempérée est une gamme non naturelle. Elle est appelée également gamme au tempérament égal : c’est un système d’accordage qui divise l’octave en douze intervalles chromatiques égaux. Mais les intervalles entre les notes sont légèrement faux par rapport à la constitution harmonique naturelle des sons.
Tableau des fréquences à partir du la 440 Hz dans la gamme tempérée :
Il n’y a pas de fréquences clés dans ce tableau concernant la fréquence de Schumann et ses résonances, les fréquences sacrées (174, 285, 396, 417, 528, 639, 714, 852, 936) ou les fréquences planétaires (Journée terrestre, 194.18 Hz; Année terrestre, 136.10 Hz; Année platonique, 172.06Hz ; Lune synodique,
210.42Hz; Soleil, 126.22Hz; Mercure,
141.27Hz; Vénus, 221.23Hz; Mars, 144.72 Hz; Jupiter 183.58 Hz; Saturne, 147.85 Hz; Uranus, 207.36 Hz (fréquence d’un sol dièse en la 440 à 207,65…) ; Neptune, 211.44 Hz; Pluton, 140.25 Hz). Remarquons également que seul les « la » ont des chiffres ronds.
3. Le la 432 Hz dans la gamme tempérée
De plus en plus présent dans les musiques de relaxations, dans les musiques de méditation, de « sound healing », les musiques accordées à partir d’un la 432 Hz apportent un état plus serein, plus reposant car plus proche de nos « symphonies intérieures ».
Tableau des fréquences à partir du la 432 Hz dans la gamme tempérée :
Toutes les fréquences (notes) sont ici plus graves qu’avec le la 440. On est plus proche de l’harmonie terrestre. On voit ici que le do grave est très proche des 8 Hz, et davantage proche de la fréquence de 7,83 Hz qui correspond à la fréquence de Schumann.
La fréquence de Schumann : c’est le produit de la division de la vitesse de la lumière dans le vide (=300 000 km/sec) par la circonférence moyenne du globe terrestre (environ 38300 km) ce qui donne 7.83 Hz. Les ondes cérébrales sont en résonances avec ces fréquences très graves et inaudibles.
La fréquence d’un do dièse est de 136,07, très proche (même si pas tout à fait identique) du 136,10 de la fréquence de l’année terrestre. Une fréquence dite relaxante, apaisante, et équilibrante. La fréquence de 136,10 est aussi en lien avec le chakra du coeur.
Notons par ailleurs que l’on retrouve le chiffre 432, 432000 ou encore 4320000 dans différentes astrologies.
L’intérêt du la 432 dans la gamme tempérée est déjà d’offrir des nouvelles fréquences jamais entendues dans la musique en 440. Nous pouvons ainsi résonner (et peut être aussi raisonner) différemment. Expérimenter ces fréquences plus « posées », plus ancrées, c’est changer de cadre, découvrir un nouveau lieu plus propice à un état paisible.
4. Le la 432 Hz dans la gamme pythagoricienne
Changement de gamme d’accordage = changement de fréquences même avec la même note de référence (le la 432 Hz)
Voici le tableau des fréquences à partir du La 432 Hz dans la gamme pythagoricienne :
- Les notes non altérées (do, ré, mi, sol, la et si) ont des fréquences aux chiffres entiers.
- Dans cette gamme, nombre de fréquences sont vibratoirement intéressantes : 8hz, 128 Hz, 256 Hz…
- 8 hz est la fréquence de passage des ondes cérébrales alpha aux ondes cérébrales thêta. En ondes alpha, de 8 hz à 13 hz, on est dans un état de calme et la relaxation légère. En ondes thêta, on est dans un état de relaxation et de méditation profonde.
«La musique basée en Do = 128Hz (do 128 Hz, est dans la même gamme pythagoricienne que le la 432hz) soutiendra l’humanité sur son chemin vers la liberté spirituelle. L’oreille interne de l’être humain est construite en C = 128 Hz » – Rudolph Steiner
- Le 432 Hz est dit être mathématiquement cohérent avec les schémas de l’univers. On comprend alors pourquoi les musiques pour les plantes sont souvent composées à partir d’un la 432 Hz.
Des plantes à la libération spirituel, le la 432 Hz n’a pas encore révéler tous ces bienfaits. Il sera bien sûr nécessaire de revenir plus en détail sur l’intérêt de cette fréquence…
En attendant, le mieux reste de l’expérimenter par soi même et d’en sentir les états générés… Bons ressentis!
5. 432 Hz et cohérence cardiaque
Respirez la synergie du 432 Hz et de la cohérence cardiaque dans l’album Coeur symphonique 432. Voici une piste de l’album pour pratiquer la respiration du 4-6. Respirez… Ressentez…
Il est conseillé de commencer la cohérence cardiaque avec une respiration en 5-5 plus facile. Le guide respiratoire auditif ci-dessus en 4-6 est encore plus relaxant, mais peu demander quelques essais d’adaptation.
Bonne récréation 🙂
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[…] Le La 432, permet de stimuler d’autres fréquences en nous que le La 440. Il serait même intéressant d’envisager d’autres diapasons de référence, de tester et de vérifier leurs effets! Cela offrirait d’autres résonances et d’autres vibrations!! […]
Je ne comprend pas très bien le choix d’une note (LA) de référence ayant pour base la fréquence de Schumann basée sur la division de la vitesse de la lumière par la circonférence moyenne du globe terrestre. Ne vaudrait-il pas mieux définir pour chacun une note de référence basée sur son rythme propre, par exemple la fréquence cardiaque dont chaque battement se répercute jusque dans les moindres recoins de l’organisme. Le meilleur exemple en étant que lorsqu’on prend le pouls au niveau d’une artère, c’est parce que la vibration traverse tous les tissus intermédiaires entre la paroi artérielle et la peau. Par exemple, une personne ayant un pouls moyen au repos de 60 correspond à une fréquence cardiaque de 1 hertz. En doublant cette fréquence pour approcher le LA3, on obtient 1 x 2 puissance 8 = 256, ce qui donne une note de référence comprise à peu près à mi distance entre le SI2 et le DO3. Est-ce qu’une musique basé à partir de cette note de référence ne serait pas plus intéressante à expérimenter ? Ce là ne devrait pas être très difficile, certain claviers étant équipé d’un pitch qui permet de varier les fréquences de jeu.
Bonjour,
Le fait d’être davantage en résonance avec la Terre peut être intéressant. Cela nous recentre, et nous « pose » en nous réalignant sur des fréquences plus naturelles.
Concernant la fréquence cardiaque, je rentre juste du premier Congrès mondial sur la cohérence cardiaque qui se déroulait à Marseille. J’ai créé les premiers guides musicaux pour pratiquer la cohérence cardiaque. La cohérence cardiaque est en « fréquence 6 », cela correspond à 0,1Hz. Je comprends vos questions et j’essaie comme vous de trouver des aides pour un plus grand nombre. Mais, pour se référer au rythme du poul, cela est peut être plus intéressant par le rythme ( qui est aussi une fréquence ) de la musique ou par le tempo.
La cohérence cardiaque influence aussi le poul et provoque apaisement et bien plus encore. Je vous invite à découvrir cela ici : https://desmusiquespourguerir.com/la-coherence-cardiaque/
Belle journée,
Anthony Doux
La musique médiévale avait une fréquence encore plus basse.
Quelle équation donne 432 ?
Bonjour,
la musique médiévale et baroque était accordée en la 415 Hz en effet.
Je ne saisis pas votre question : « quelle équation donne 432 « , qu’entendez-vous par là?
Musicalmant,
Anthony Doux
Bonjour,
Merci pour cet article très intéressant.
Ayant étudié et pratiqué la musique ancienne, j’aimerais apporter quelques précisions, en fonction de mes modestes connaissances.
En fait, il n’y a jamais eu, historiquement, de diapason commun en occident (la fameuse fréquence de référence, 415 ou 440 Hz). On peut s’en rendre compte en jouant les instruments conservés dans les musées. Il pouvait y avoir des différences considérables d’un pays ou région à l’autre, jusqu’à presque un ton ! Ce n’est qu’en 1953 qu’une convention internationale a fixé 440 Hz. Il n’y a donc jamais eu au moins depuis le haut moyen-âge, d’accord généralisé à 432 ou 415. On se demande d’ailleurs bien avec quel appareil on aurait pu le mesurer…
Si les musiciens qui jouent de la musique ancienne s’accordent sur 415 Hz, c’est une convention récente, acceptée par tous pour des raisons pratiques, en particulier pour les bois et cuivres, qui ne peuvent pas beaucoup varier leur accord, ce qui permet aussi aux luthiers de fabriquer des instruments spécialement accordés…
Certaines personnes ont l’oreille absolue (ma frangine par exemple, l’ai testée au fréquencemètre quand on était jeunes 😉 et n’ont pas besoin de diapason.
Les instruments sont une preuve historique, surtout ceux qui ne s’accordent pas comme le hautbois qui donne le LA à l’orchestre.
Les accordéonistes ont rué dans les brancards en 1939 quand « ils » ont essayé d’imposer le 440 : il fallait modifier tous les instruments. Une pétition avait récolté plus de 20000 signatures à l’époque ! Après la guerre beaucoup étaient morts, et cela a escamoté les résistances.
Augmenter la fréquence augmente sérieusement la tension des cordes, et peut mener à la destruction (harpe, piano qui ont beaucoup de cordes).
Et peut-être que les fréquences « naturelles » comme la résonnance de Schuman ne sont pas constantes, nous n’avons aucun recul là dessus (pas plus que sur le climat soit dit en passant).
Un A médiéval pouvait aller jusqu’à 392 Hz…
Je cherche une équation qui pourrait rapprocher le 432 Hz de fréquences naturelles reconnues.
La résonance d’une molécule d’eau est probablement à une fréquence très élevée sans relation rationnelle, la résonance de Schumann est au contraire très basse et variable…
C’est peut-être la loi de l’octave, votre clé.
Pour les relations entre différentes fréquences, pour rendre audibles des fréquences inaudibles : couleurs/sons, fréquences des planètes/fréquences audibles, fréquences très basses/fréquences audibles, acides aminés/fréquences audibles, etc, la transformation, ce fait par les lois de l’octave.
L’octave d’une note, d’une fréquence est sa fréquence doublée.
Merci pour la réponse. Oui je connais la théorie musicale (et je suis musicien). Les harmoniques, les fréquences de résonance, la mécanique des vibrations corde/air. Et l’harmonie côté musique. J’ai étudié la gamme de rameau et quelques autres où on ne fait pas pareil, le clavier bien tempéré…
Le problème c’est que je n’arrive pas à connecter tout ça à une réalité plus physiologique ou vivante de manière chiffrées. Les dimensions des caves de Barabar par exemple récemment médiatisées par BAM semblent également donner des clefs dans le monde de l’acoustique (si on ne se goure pas totalement), thérapeutiques ?
Bonjour David, merci pour ces informations très intéressantes sur les caves de Barabar, je n’ai pas plus d’informations à ce sujet pour le moment. Le son et les résonances sont extra ordinaires. Vous parlez des dimensions des caves, elles sont partagées dans le film et/ou dans le livre BAM ?
Dans le documentaire BAM on a ces informations sous forme visuelle/textuelle.
Je n’y ai pas trouvé de proportions particulières relatives à des fréquences de résonances.
C’est clairement l’œuvre d’une civilisation antérieure supérieure à la nôtre (le travail de la roche poli miroir a été fait avec une machine qui est rentrée par la porte d’entrée de 1m, les volumes de l’ordre de 10m on une précision géométrique au millimètre avec des intersections sphère cylindre trapèze).
A priori cela devrait-être accessible dans le détail, j’ai demandé à Patrice les nuages de points depuis très longtemps, l’information n’était pas publique tant que tout n’était pas payé si j’ai bien compris (histoire de transfert de propriété). J’ai relancé.
Le genre d’info qui me parle c’est par exemple pour la résonance de Schumann 53 x 7,83 = 414,99 pas loin du LA médiéval 😉 Rien trouvé de tel pour le moment.
Mais la densité/température de l’atmosphère peut avoir été différente en ces temps anciens, et donc la vitesse du son également même si elle reste isotropique.
Intéressant pour le la 415, je n’avais pas fait le rapprochement avec la fréquence de Schumann. Le 415 serait alors plus en harmonie avec la fréquence de Schumann que le 432.
De ce que j’ai pu entendre, la résonance des grottes est différente de celle des cathédrales. Il y a plus d’harmoniques graves, avec harmoniques à l’aigu (5te ou 8ve) bien présents et un delay plus affirmé.
Je suis preneur pour les nuages de points et autres données qui parle 🙂
Merci pour ce beau partage
Votre article est un des très rares à expliquer clairement en quoi la fréquence 432Hz est plus naturelle et en harmonie avec TOUT que la fréquence 440Hz qui sert pourtant de référence aujourd’hui. Comme dans tant d’autres domaines de notre vie, où nous nous basons aussi sur des référentiels faussés, cela montre à quel point nous nous sommes éloignés de notre vraie nature. Merci de nous montrer le chemin de retour à travers votre magnifique musique et vos explications limpides !
Bonjour Barbara, gratitude pour votre message. L’univers est magique, et en effet beaucoup d’éléments s’expliquent en résonance aux fréquences. C’est une clé d’évolution magnifique.
Je vous souhaite d’agréables massages sonores à l’écoute de la fréquence d’accordage 432 Hz,
Musicalmant,
Anthony
Bonjour Anthony,
J’aimerais avoir quelques précisions sur le tableau « le la 432 Hz dans la gamme Pythagoricienne ».
Notamment sur les données inscrites dans les colonnes de gauche.
Merci à vous d’éclairer ma lanterne,
Cordialement,
Gérard.
Bonjour Gérard,
les 2 colonnes de gauche, correspondent, si mes souvenirs sont bons, à des comparaisons de la gamme pythagoricienne avec la gamme tempérée au niveau de chaque note. Je vais me renseigner pour vous assurer cela.
(Je viens de voir votre question par surprise, grâce aux post suivant)
Musicalmant,
Anthony
Les orchestres montent maintenant à 443Hz. J’en ai froid dans le dos…Mon piano est a 428Hz, c’est chaud’ agréable.
Merci Paul,
oui, j’imagine que accordé à 428 Hz, le son est plus chaud !!
Mon piano est accordé au la 432 Hz 🙂 Et c’est un bonheur !
En fait, il n’ a pas été accordé pendant une bonne dizaine d’années, et il a baissé tranquillement jusqu’à 432 !
Un ré accordage simple et unique a donc suffit, juste pour équilibrer les graves et les aigus.
Très belle journée,
Anthony
Et merci pour cet article !
[…] La 432 Hz, un accordage au naturel […]
Chercher une résonance « naturelle » n’a pas de sens pour n’importe qui pratiquant la musique. Le diapason est une convention, et ce n’est pas le diapason qui détermine le tempérament. Ce sont deux aspect totalement différents. Quant au fréquences des planètes, il manque une justification qui permettrait de montrer qu’elle ont une influence sur notre corps. Nous ne sommes pas un océan ou une mer soumis à l’attraction lunaire, mais une masse dérisoire influencée par une quantité de facteurs bien perceptibles (dont le son, la lumière etc), que ne le serait une éventuelle influence de planète (à l’exception de la terre !. ). Sans vouloir être désobligeant, le discours sur le diapason est une discours mal centrée, qui a pour résultat un discours indistinct et conjectural, pour ne pas dire du charabia.Il suffit d’écouter la musique dite « spectrale » pour sentir que ce sont les intervalles qui jouent un rôle dans la perception, et non pas le diapason. Les phénomènes de résultante, de masque, permettent une perception ambigüe du timbre, et de créer un réseau de résonances jouant avec la structure même du timbre par altération des partiels (harmoniques ou non ). Quid d’un gong ou d’une cloche, dont le timbre n’est pas harmonique, et pour lesquels la notion de diapason n’a pas vraiment d’intérêt ?
Tout à fait d’accord, ces notions de fréquences et d’harmonie ne sont pas évidentes pour la plupart des gens qui les manipulent.
Je vous propose de lire cet article, que j’ai écrit pour le journal Nexus, après son numéro spécial sur le La 432 :
https://sapristoche.blogspot.com/2022/01/la-432-si-on-allait-un-peu-plus-loin.html
Bonjour,
Avant tout un grand merci pour cet article.
Les guitares avec lesquelles je joue sont accordées au la 432 Hz depuis des années, avant tout par rapport au ressenti personnel lors de ma pratique musicale.
Régulièrement on me demande de justifier ce choix (notamment les musiciens ne pouvant pas jouer avec moi, leurs instruments étant accordés dans le référentiel du la 440 Hz) facilement assimilé à des croyances, théories et rumeurs diffusées sur Internet.
Je m’intéresse donc au sujet et j’aime lire différents points de vue.
Mon esprit cartésien et scientifique, qui aime les chiffres et jouer avec, comme vous le faîtes très bien, pointe quelques détails de cet article :
Dans la 2ème partie « Le la 440 Hz, la « norme » », à propos de votre analyse du tableau des fréquences à partir du la 440 Hz dans la gamme tempérée :
Vous commencez par « Il n’y a pas de fréquences clés dans ce tableau concernant […] les fréquences sacrées (174, 285, 396, 417, 528, 639, 714, 852, 936) »
Remarquez qu’aucune des fréquences sacrées n’est non plus présente dans le tableau des fréquences à partir du la 432 Hz dans la gamme tempérée.
Il est facile de pointer ce manque seulement dans la fréquence qui vous arrange.
vous terminez l’analyse de ce tableau par « Remarquons également que seul les « la » ont des chiffres ronds. »
Il me semble que les sol3 (49,00 Hz), sol4 (98,00 Hz), fa#5 (185,00 Hz), sol5 (196,00 Hz), sol6 (392,00 Hz) et do9 (2093,00 Hz) présents dans ce même tableau sont des chiffres ronds, à moins que la présence du « ,00 » ait une autre signification/interprétation pour vous.
Par contre cette affirmation est complètement vraie et verifiable dans le tableau des fréquences à partir du la 432 Hz dans la gamme tempérée !
Dans la 3ème partie « Le la 432 dans la gamme tempérée », vous constatez « que le do grave est très proche des 8 Hz, et davantage proche de la fréquence de 7,83 Hz qui correspond à la fréquence de Schumann. »
Ce do 8,03 Hz est supérieur à la fréquence de Schumann de 0,2 Hz, ce qui correspond à une marge d’erreur de 2,5%. Alors certes il est proche, mais il est différent.
En appliquant cette même marge d’erreur au référentiel que vous favorisez dans ce débat (« plus serein, plus reposant »), le la 432 Hz, alors on peut dire que le la 442,80 Hz en est tout aussi proche. Le la 440 Hz, référentiel opposant et source de votre papier en est encore plus proche…
Avec ces affirmations simples et erronées (ce n’est que mon point de vue), vous perdez la crédibilité et le sérieux que vous suggérez par l’étude des chiffres.
Alors oui je constate par votre démonstration que la gamme pythagoricienne paraît plus naturelle, pertinente que la gamme tempérée ! Plusieurs fréquences sacrées y sont franchement effleurées.
Cependant je constate un gros manque (à mon goût) : la publication et l’étude des fréquences à partir du la 440 Hz dans la gamme pythagoricienne pour continuer cette comparaison et cette réflexion jusqu’au bout.
Il est trop facile de mettre en avant la version du la 432 Hz sans en publier celle à laquelle vous la comparez ou l’opposez.
Enfin, vous citez Steiner (citation très régulièrement présente sur internet) « L’oreille interne de l’être humain est construite en C = 128 Hz ». Jamais je n’ai pu trouver quelque explication, démonstration ou justification de cette affirmative, même dans les travaux de Steiner. En connaissez-vous une ou pouvez-vous me renvoyer vers une source ?
Je tiens encore à vous remercier encore pour votre article car ma réflexion s’étoffe et je vais maintenant me renseigner sur les fréquences des notes, en se basant sur la précise fréquence de Schumann.
Le référentiel du la 415 Hz mentionné dans les commentaires attise également ma curiosité.
Musicalement
Mathieu
Merci Mathieu
je joins mon point de vue sur ce lien…
https://sapristoche.blogspot.com/2022/01/la-432-si-on-allait-un-peu-plus-loin.html